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Nouveau Harding Helle

Je viens de réaliser un nouveau couteau avec une lame Harding de l’entreprise Norvégienne Helle. C’est une lame de type nordique avec un  laminage de 2 aciers: un acier dur enserré dans un acier plus tendre. On obtient ainsi dureté et souplesse. L’étui est de style nordique.

Comme il s’agissait d’un cadeau d’anniversaire d’un papa pour sa fille j’ai également réalisé à sa demande un porte-clé avec un motif « âne ».

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Réalisation d’un étui de Bowie.

Je vais essayer d’expliquer pas à pas les différentes étapes dans la réalisation d’un étui de Bowie.

Tout d’abord je fais un gabarit papier du modèle que je veux réaliser puis je découpe le cuir: ici du cuir croupon 1er choix tannage végétal  origine France (épaisseur 3,3/3,6 mm).

Mon souhait est que le passant de ceinture soit côté fleur (c’est plus esthétique), certains (je l’ai aussi fait: c’est plus simple!) retournent la partie arrière ce qui fait que c’est la partie croute qui est côté manche du couteau. Autre contrainte: ajouter des épaisseurs de cuir pour compenser la largeur de la garde (pour que tout tombe d’aplomb), ici 2 épaisseurs soit environ 1/2 cm. Sur ce modèle je réalise pour la 1ère fois (mais je pense que je ne suis pas le premier!) une découpe pour que l’étui côté cuisse il n’y ait qu’une seule épaisseur de cuir (je me complique la vie!). Question solidité: c’est collé, riveté et cousu donc ça devrait tenir!!

Je mets bien sûr un martyr (pièce de cuir qui fait le tour de  l’étui et qui protège la couture de la coupure par la lame d’où son nom « martyr » c’est lui qui prend les coups!). Je rajoute également côté partie haute de la lame une épaisseur qui va en s’amincissant, elle sert à compenser l’épaisseur du dos de la lame.

Sur ce modèle j’ai laissé un morceau de cuir pour attacher un lacet de cuisse. C’est fait de telle façon qu’en cas d’inutilité ou de gêne ce morceau de cuir peut être découpé facilement avec un simple cutter.

La décoration est faite avec des tampons sur cuir humide, puis le cuir est teinté.

Ensuite l’assemblage est maintenu par collage. Je pratique une rainure dans le cuir avec une gouge spéciale de façon que le fil prenne place dans cette gorge et le protège des frottements. Pour les trous, dans ce cas en raison de l’épaisseur (environ 18 mm au plus épais) j’utilise  la perceuse à colonne, en effet c’est impossible de traverser avec une alêne. Puis vient la couture au fil poissé avec 2 aiguilles à bouts ronds, il faut plus de 4 m de fil!!! Je croise le fil et fait une boucle à chaque point, ce qui fait qu’en cas de rupture du fil à un point le reste ne bouge pas.

Je n’oublie pas de  passer un coup d’abat-carre sur les arêtes.

Je vérifie et éventuellement fait une retouche de teinture. Pour les tranches j’utilise un bloc de cire d’abeille et un fer à souder électrique. Puis je lustre les bords, j’ai fait un petit outil que j’utilise sur perceuse: ce sont des disques de cuir (diamètre 4 à 5 cm) empilés sur une épaisseur d’environ 3 cm. Le tout est maintenu dans un support pour disque de polissage pour perceuse.

Enfin je termine en mettant un produit pour cuir.

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Un élégant Bowie (actualisé)

Je viens de réaliser un nouveau Bowie à partir d’une lame industrielle en 440C fabriquée au Japon, ce pays est réputé pour la qualité de ces aciers. J’ai déjà travaillé ce modèle de lame qui est particulièrement élégant malgré sa taille imposante (38 cm pour un tranchant de 23 cm). Bien sûr je la customise chaque fois d’une façon différente, ce qui fait que chaque couteau est unique. J’ai reconnu ce modèle de lame sur des sites de vente, les vendeurs prétendent l’avoir réalisé eux-mêmes mais le design permet de l’identifier. Je pense qu’il faut être honnête est dire ce qu’on fait ou qu’on ne fait pas…

Sur la lame: à la demande de la personne qui veut ce  Bowie j’ai retaillé (pas simple à faire!) le ricasso pour gagner en longueur de manche (1,5 cm). J’ai également réalisé un guillochage et mis ma signature par électro-èrosion.

La garde est en laiton, j’ai repris le même motif que le guillochage de la lame.

La poignée est en Amarante (bois d’Amérique du Sud) avec un intercalaire blanc. Le tout est collé à l’époxy et riveté avec deux rivets mosaïques et un rivet Loveless.

L’étui est réalisé en cuir tannage végétal 1er choix (origine France), il est cousu au point sellier et renforcé avec des rivets. J’ai innové en faisant passer une partie du passant par l’intérieur (voir les photos pour comprendre).

J’ai un Bowie du même modèle qui est en cours de finition, si intéressé me contacter. Je suis à l’écoute de toute proposition ou suggestion. Je réalise ces lames pour le plaisir de concrétiser un projet et pour réaliser quelques photos souvenirs.

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Quelques étuis

Je viens de terminer 2 étuis:

 

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Réalisation de couteaux.

J’ai l’intention de me relancer dans l’assemblage de lames cet hiver. Avant que je passe commande (les lames proviennent des USA) merci de me contacter en envoyant un commentaire si vous êtes intéressé.

Je peux faire du Bowie (lame 440C origine Japon), du damas (origine USA), ou du Laguiole (origine France). Je réalise les étuis en cuir à la main.

20130202 bowie numéro 12 (15)

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Réalisation d’un étui sur mesure

Je viens de réaliser un étui pour un ami qui vient d’acheter un brut de forge, bois de cerf. C’est une belle lame à qui il manquait un étui, je pense que celui-ci correspond mieux que l’original. A noter le nombre de pièces de cuir que j’ai utilisé: à un endroit il y a 8 épaisseurs!!! rien que 3 épaisseurs pour compenser la largeur au niveau de la garde pour éviter un déport par rapport au passant.

L’étui est réalisé avec du cuir tannage végétal et il est cousu main au point sellier.

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Réalisation d’un étui

Il y a quelques mois j’ai réalisé pour une personne une garde (voir article du 15 décembre 2012: réalisation d’une garde), à sa demande j’ai fait il y a quelques temps l’assemblage de la garde et du manche (bois de cerf poncé fourni) sur la lame ainsi que la confection d’un étui.

L’assemblage du manche n’a pas posé de difficulté particulière. En revanche pour l’étui j’avais une contrainte: l’utilisateur voulait un port proche de l’horizontale. Simple oui mais au détail près que le manche en bois de cerf était plus lourd que la lame donc le centre de gravité de l’ensemble se situait après la garde, donc j’ai du régler finement l’emplacement des passants.

Sur les photos suivantes vous verrez les différentes étapes de la réalisation: perçage du manche en bois de cerf poncé, rivetage et collage, réalisation d’un prototype d’étui en papier, découpe, teinture, couture main au point sellier de l’étui.