J’ai mis une vidéo en ligne sur YouTube. Elle montre la réalisation d’un porte-clés du début à la fin.
En fait c’est plus qu’un porte-clés, c’est un protège clés ou un protège sac à main (ou comment éviter que les clés trouent votre sac!).
J’ai mis une vidéo en ligne sur YouTube. Elle montre la réalisation d’un porte-clés du début à la fin.
En fait c’est plus qu’un porte-clés, c’est un protège clés ou un protège sac à main (ou comment éviter que les clés trouent votre sac!).
J’ai participé à la restauration d’une vieille hotte de vendangeur qui appartient à un camarade. Il s’agissait pour moi de refaire des bretelles et une petite plaque souvenir d’un de ses ancêtres. La hotte n’ayant plus qu’une fonction décorative, j’ai donc essayé de symboliser la vigne sur les bretelles. La plaque représente d’une part la très belle église d’Hunawihr (j’ai fait aussi un porte-clés) et d’autre part le nom de l’ancêtre en question. J’ai utilisé des tampons uniquement pour le mot « Hunawihr » et pour les dates.
J’ai profité des jours de grosse chaleur pour réaliser quelques porte-clés et faire des « brouillons » à titre d’entrainement, le tout avec plus ou moins de réussite. Je ne suis pas encore satisfait et je vois les progrès que j’ai à réaliser.
J’ai fait un essai de plume avec un léger relief par découpage, une tête de sanglier (pas top!), et un dessin de grappes de raisin sur une bande de cuir de 4 cm c’est pour restaurer les bretelles d’une hotte à vendange. Et enfin des porte-clés.
J’ai rénové un couteau pour un ami. A l’origine c’était un Bowie de taille moyenne avec un étui qui avait bien vécu!! Le couteau avait une petite garde assez fine en laiton, et le manche était en plastique imitation bois de cerf!!
J’ai refait une garde un peu plus épaisse en laiton que j’ai guillochée. Le manche est en corne de buffle noire avec un intercalaire en fibre rouge.
L’étui est en cuir cousu sellier, il est en deux parties.
J’ai assemblé cette lame que j’ai moi-même guillochée avec une garde en laiton également guillochée.
Le manche est en bois de fer d’Arizona, un des rivets est un rivet mosaïque que j’ai fait moi-même.
L’étui en deux parties est en cuir tannage végétal 1er choix origine France d’une épaisseur de 3 mm.Il est cousu main au point sellier.
J’ai assemblé une lame d’origine finlandaise de la société Lauri: Lauri PT95. C’est une lame à trempe sélective, le tranchant est annoncé avec un HRC de 63! Longueur de lame: 9,5 cm.
J’ai utilisé pour le manche un andouiller de bois de cerf.
J’ai modifié légèrement l’étui en ajoutant une bride de maintien du couteau dans l’étui.
Chaque fois que je montre mon sabre japonais (un Wakizashi ou sabre court de 70 cm qui se portait avec le Katana qui lui est plus long) on me pose toujours la question: alors il taille ton sabre? Et là systématiquement la personne passe le doigt dessus ce qui est dangereux (on peut se couper) et après je suis obligé de nettoyer la lame pour éviter les traces d’oxydation. Et oui il coupe malgré ses 300 ans d’âge et les quelques mauvais traitements qu’il a du subir (je ne connais que les dernières années de sa vie privée!!). Alors j’ai fait une petite vidéo, à vous de juger.
Encore un Bowie de la même facture que le précédent en 440 C made in Japan achetée aux USA, j’ai fait le guillochage de la lame et de la garde, la gravure d’un cerf stylisé sur le côté de la lame. Le manche est en bois de fer d’Arizona (Arizona desert ironwood).
L’étui est presque complètement réalisé: il sera terminé une fois vendu avec les initiales souhaitées par l’acheteur (les 2 photos d’un étui terminé sont juste là pour montrer à quoi ressemblera le résultat fini).
Tout est fait à la main à l’exception du guillochage de la lame où j’ai utilisé une Dremel (pour cause il est fait après trempe). Les petites imperfections sont le signe d’un travail artisanal et d’une lame unique réalisée pour le propriétaire. C’est ce que je précise sur le certificat qui accompagne le couteau fini.
Le prix est de 190 € (plus frais de port), cela peut paraître cher mais cela correspond uniquement au prix de la matière première et des consommables (colle, etc …): je ne fais pas de bénéfice, mon « gain » c’est le plaisir de réaliser un objet qui me plait, de garder quelques photos de la réalisation et du produit fini et enfin le plaisir de partager avec celui qui en prendra possession.
PS: merci à la revue Excalibur qui m’a servi d’arrière plan pour quelques photos.