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Vendredi 2 novembre 1917

Ma petite chérie.

Ça y est, comme nous l’espérions tous Mr FULCRAND est d’accord avec nous sur tous les points et a accepté la demande de la main de sa fille Jeanne. La connais-tu ?

Je t’envoie sa lettre, à ton tour tu voudras me la renvoyer aussitôt. J’y compte.

J’ai également reçu ta lettre, celle où tu me fais des reproches pour te parler trop souvent en abrégé. Je reconnais que j’ai tort et je te promets bien de ne plus recommencer à l’avenir. Je ne pourrais tout de même pas t’annoncer plus tôt une chose dont je n’étais pas sûr. Ce n’est que le lendemain que j’ai su officiellement que nous passions une visite du docteur et ce n’est qu’après que je t’ai mis entièrement au courant de ce qui s’est passé.

Demain je ferai réponse à Papa. Rien de bien nouveau par ici et là-bas ?

Toujours en parfaite santé vous en souhaite de même à toutes 3. Je crois qu’AUBERT est en permission. L. B……. me reproche par lettre de ne pas lui avoir annoncé notre mariage de vive voix. Je le lui annonce aujourd’hui et je l’invite en même temps. Dis moi si ça te plaît. Je vous quitte pour ce soir en vous envoyant mes meilleures amitiés et un affectueux bonjour. Mille baisers et caresses de ton chéri.

Albin.

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